Notes pour l’Archéomètre.
À utiliser par la suite.

Le blanc, couleur synthétique qui contient toutes les autres, est la couleur du Principe avant toute manifestation, dans son unité primordiale indifférenciée. Sa manifestation primordiale est le jaune, couleur du Verbe, qui occupe le sommet du Triangle de la Terre des Vivants (c’est-à-dire du Mérou), et qui correspond à la lettre פ et au signe du Capricorne, domicile de Saturne, et porte des migrations ascendantes des âmes (par le pôle Nord), au solstice d’Hiver (Noël ou New-Hail, nouveau salut ou paix ; naissance d’Emmanuel, ou du principe divin involué en nous ; naissance initiatique, par laquelle les hommes sont régénérés, et deviennent Dwidjas ou deux fois nés)(1).

C’est pourquoi le blanc, qui correspond au centre du cercle et à la lettre א, est la couleur sacrée des centres initiatiques qui conservent la Tradition primordiale dans toute son intégrité ; il est celle des Brâhmanes, comme il fut celle des Druides de l’époque de Ram. Le jaune est la couleur de tous les centres qui sont dérivés directement des précédents ; mais les Bouddhistes, qui sont cependant hérétiques, se sont aussi approprié cette couleur. Il est vrai qu’il l’ont empruntée à la Chine, où il se réfugièrent lorsqu’ils furent expulsés de l’Inde, et où ils prospérèrent beaucoup plus que dans leur pays d’origine, parce que leur réforme n’y avait pas les mêmes conséquences au point de vue social (en ce qui concerne le régime des castes)(2). D’autre part, les couleurs des centres connus du Thibet sont le jaune et le rouge ; mais, à part douze hommes vivants seulement, personne n’a jamais vu le Dalaï-Lama, et, si quelqu’un prétend avoir été admis en sa présence, on peut affirmer sans crainte qu’il est un imposteur.

Le Palais sacré du Souverain Pontife à qui est confiée la garde de la Tradition est sis, comme le Temple du Graal à Montsalvat, « aux bords lointains dont nul mortel n’approche », car, pour y parvenir, il faut déjà avoir acquis l’Immortalité, en réalisant la Yoga ou l’Union parfaite à l’Esprit universel (Âtmâ). Le Montsalvat de la tradition rosicrucienne, c’est l’Olympe des Grecs, l’Albordj de Zoroastre ; c’est le Mérou, qui traverse les trois Mondes, et les sept subdivisions de chacun d’eux (Patalas, Dwipas et Swargas), et qui s’élève au milieu de l’Océan des Grandes Eaux primordiales, au point qui correspond au pôle Nord, le Soleil émergeant derrière lui. C’est là que se trouve le Sanctuaire inaccessible à la violence (Agarttha), « le Zéro fermé des vingt-deux Arcanes » ; et c’est de cette Université patriarcale, de ce Temple central, Archétype et modèle de tous les autres, qu’il a été dit : « Cherchez et vous trouverez, demandez et vous recevrez, frappez et il vous sera ouvert. »

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À l’Orient des Orients de l’Univers, sous l’Œil du Grand Pôle, les Templiers du Pardès, Kérubim armés du Glaive Flamboyant, veillent sur les Sources des quatre Fleuves de la Tradition Sacrée. À la tête de leurs Colonnes, aux Orients de leurs Vallées respectives, résident les quatre Grands Rois, qui gouvernent les Points Cardinaux de la Grande Loge Universelle.

Sous le Divin Triangle de Lumière, au Sommet de la Montagne Sainte, plane l’Aigle Double du Saint-Empire Synarchique, tandis qu’au Ciel brillent les XXII Astres de l’Alphabet Adamique Primordial.

Heureux ceux qui peuvent parvenir au Centre du Pardès, où, sous l’Œil du Grand Pôle, croît l’Arbre du Salut. Sous les XXII Lettres Flamboyantes de l’Alphabet Astral, ils seront faits les Héritiers des trois Mondes ; sous l’Aigle Double, il recevront le Triple Pouvoir du Droit Divin ; sous le Triangle Lumineux, ils se retremperont et s’abreuveront aux Sources Sacrées de la Vie Universelle.