Octobre 1930

Nouvelle édition revue et mise à jour (Éditions Bossard).

C’est un ouvrage antimaçonnique du type que nous pourrions appeler « raisonnable », en ce sens que, se tenant à peu près exclusivement sur le terrain politique, il nous épargne les diableries à la Léo Taxil. L’auteur est même assez prudent pour ne pas faire état de certains documents suspects ; mais sa thèse de l’unité de la Maçonnerie est bien peu solide, et il exagère beaucoup l’influence juive. En outre, il se fait une idée tout à fait fantaisiste des hauts grades, qu’il lui arrive même parfois de confondre avec certaines organisations non maçonniques.

Introduzione, traduzione e note di Mario Mazzoni (Casa Editrice Toscana, San Gimignano, Siena).

Dans cet opuscule, le second d’une série consacrée à l’hermétisme et dont nous avons signalé le premier précédemment(*), le texte proprement dit tient peu de place : cette lettre est fort courte en effet, mais importante par le sujet qu’elle traite. Elle est placée entre une introduction qui, tout en contenant beaucoup d’indications intéressantes, n’éclaire peut-être pas suffisamment la question du « Feu Philosophique », et divers appendices dans lesquels nous trouvons d’abord la traduction d’un extrait du livre de Mme David-Neel, Mystiques et Magiciens du Thibet, puis une note sur la fabrication de l’« Or Philosophique » d’après les « Illuminés d’Avignon », et enfin la suite de l’étude des symboles hermétiques commencée dans le premier opuscule. Il est regrettable que les noms propres soient trop souvent défigurés, et qu’on ait à relever dans les notes quelques erreurs historiques surprenantes, faisant de Nicolas Flamel un médecin, de Guillaume Postel un ami (donc un contemporain) d’Éliphas Lévi, et faisant vivre l’alchimiste Geber au viiie siècle avant l’ère chrétienne !