Juin 1938
- Xavier Guichard. — Éleusis Alésia : Enquête sur les
origines de la civilisation européenne.
Imprimerie F. Paillart, Abbeville.
Quoi qu’on pense des vues exposées dans cet ouvrage, il convient, en tout cas, de rendre hommage à la somme de travail qu’il représente, à la patience et à la persévérance dont l’auteur a fait preuve, consacrant à ces recherches, pendant plus de vingt ans, tous les loisirs que lui laissaient ses occupations professionnelles. Il a étudié ainsi tous les lieux qui, non seulement en France, mais à travers toute l’Europe, portent un nom paraissant dérivé, parfois sous des formes assez altérées, de celui d’Alésia ; il en a trouvé un nombre considérable, et il a remarqué que tous présentent certaines particularités topographiques communes : ils « occupent des sites entourés par des cours d’eau plus ou moins importants qui les isolent en presqu’îles », et ils « possèdent tous une source minérale ». Dès une époque « préhistorique » ou tout au moins « protohistorique », ces « lieux alésiens » auraient été choisis, en raison de leur situation privilégiée, comme « lieux d’assemblée » (ce serait là le sens primitif du nom qui les désigne), et ils seraient bientôt devenus des centres d’habitation, ce qui semblerait confirmé par les nombreux vestiges qu’on y découvre généralement. Tout cela, en somme, est parfaitement plausible, et tendrait seulement à montrer que, dans les régions dont il s’agit, ce qu’on appelle la « civilisation » remonterait beaucoup plus loin qu’on ne le suppose d’ordinaire, et sans même qu’il y ait eu depuis lors aucune véritable solution de continuité. Il y aurait peut-être seulement, à cet égard, quelques réserves à faire sur certaines assimilations de noms : celle même d’Alesia et d’Éleusis n’est pas si évidente que l’auteur semble le croire, et d’ailleurs, d’une façon générale, on peut regretter que certaines des considérations auxquelles il se livre témoignent de connaissances linguistiques insuffisantes ou peu sûres sur bien des points ; mais, même en laissant de côté les cas plus ou moins douteux, il en reste encore bien assez, surtout dans l’Europe occidentale, pour justifier ce que nous venons de dire. Il va de soi, du reste, que l’existence de cette ancienne « civilisation » n’a rien qui puisse nous étonner, quels qu’aient été d’autre part son origine et ses caractères ; nous reviendrons plus loin sur ces dernières questions. — Mais il y a encore autre chose, et qui est apparemment plus extraordinaire : l’auteur a constaté que les « lieux alésiens » étaient régulièrement disposés sur certaines lignes rayonnant autour d’un centre, et allant d’une extrémité à l’autre de l’Europe ; il a trouvé vingt-quatre de ces lignes, qu’il appelle « itinéraires alésiens », et qui convergent toutes au mont Poupet, près d’Alaise, dans le Doubs. Outre ce système de lignes géodésiques, il y en a même un second, formé d’une « méridienne », d’une « équinoxiale » et de deux « solsticiales », dont le centre est en un autre point de la même « alésia », marqué par une localité portant le nom de Myon ; et il y a encore des séries de « lieux alésiens » (dont certains coïncident avec quelques-uns des précédents) jalonnant des lignes qui correspondant exactement aux différents degrés de longitude et de latitude. Tout cela forme un ensemble assez complexe, et dans lequel, malheureusement, on ne peut pas dire que tout apparaisse comme absolument rigoureux : ainsi, les vingt-quatre lignes du premier système ne forment pas toutes entre elles des angles égaux ; il suffirait d’ailleurs d’une très légère erreur de direction au point de départ pour avoir, à une certaine distance, un écart considérable, ce qui laisse une assez large part d’« approximation » ; il y a aussi des « lieux alésiens » isolés en dehors de ces lignes, donc des exceptions ou des anomalies… D’autre part, on ne voit pas bien quelle a pu être l’importance toute spéciale de l’« alésia » centrale ; il est possible que réellement elle en ait eu une, à une époque lointaine, mais il est cependant assez étonnant qu’aucune trace n’en ait subsisté par la suite, à part quelques « légendes » qui n’ont en somme rien de bien exceptionnel, et qui sont même peu de chose à côté de celles qui sont rattachées à beaucoup d’autres lieux ; en tout cas, il y a là une question qui n’est pas résolue, et qui même, dans l’état actuel des choses, est peut-être insoluble. Quoi qu’il en soit, il y a une autre objection plus grave, que l’auteur ne paraît pas avoir envisagée, et qui est la suivante : d’un côté, comme on l’a vu tout d’abord, les « lieux alésiens » sont définis par certaines conditions relevant de la configuration naturelle du sol ; d’un autre côté, ils sont situés sur des lignes qui auraient été tracées artificiellement par les hommes d’une certaine époque ; comment peuvent se concilier ces deux choses d’ordre tout différent ? Les « lieux alésiens » ont ainsi, en quelque sorte, deux définitions distinctes, et l’on ne voit pas en vertu de quoi elles peuvent arriver à se rejoindre ; cela demanderait tout au moins une explication, et, en l’absence de celle-ci, il faut reconnaître qu’il y a là quelque invraisemblance. Il en serait autrement si l’on disait que la plupart des lieux présentant les caractères « alésiens » sont naturellement répartis suivant certaines lignes déterminées ; ce serait peut-être étrange, mais non pas impossible au fond, car il se peut que le monde soit en réalité beaucoup plus « géométrique » qu’on ne le pense ; et, dans ce cas, les hommes n’auraient eu, en fait, qu’à reconnaître l’existence de ces lignes et à les transformer en routes reliant entre eux leurs différents établissement « alésiens » ; si les lignes dont il s’agit ne sont pas une simple illusion « cartographique », nous ne voyons guère qu’on puisse en rendre compte autrement. — Nous venons de parler de routes, et c’est bien en effet ce qu’implique l’existence, sur les « itinéraires alésiens », de certains « jalons de distance », constitués par des localités dont la plupart portent des noms tels que Calais, Versailles, Myon, Millières ; ces localités se trouvent à des distances du centre qui sont des multiples exacts d’une unité de mesure à laquelle l’auteur donne la désignation conventionnelle de « stade alésien » ; et ce qui est particulièrement remarquable, c’est que cette unité, qui aurait été le prototype du stade grec, du mille romain et de la lieue gauloise, est égale à la sixième partie d’un degré, d’où il résulte que les hommes qui en avaient fixé la longueur devaient connaître avec précision les véritables dimensions de la sphère terrestre. À ce propos, l’auteur signale des faits qui indiquent que les connaissances possédées par les géographes de l’antiquité « classique », tels que Strabon et Ptolémée, loin d’être le résultat de leurs propres découvertes, ne représentaient que les restes d’une science beaucoup plus ancienne, voire même « préhistorique », dont la plus grande partie était alors perdue. Ce qui nous étonne, c’est que, en dépit de constatations de ce genre, il accepte les théories « évolutionnistes » sur lesquelles est bâtie toute la « préhistoire » telle qu’on l’enseigne « officiellement » ; qu’il les admette véritablement, ou que seulement il n’ose pas se risquer à les contredire, il y a là, dans son attitude, quelque chose qui n’est pas parfaitement logique et qui enlève beaucoup de force à sa thèse. En réalité, ce côté de la question ne pourrait être éclairé que par la notion des sciences traditionnelles, et celle-ci n’apparaît nulle part dans cette étude, où l’on ne trouve même pas l’expression du moindre soupçon qu’il ait pu exister une science dont l’origine ait été autre qu’« empirique », et qui ne se soit pas formée « progressivement » par une longue suite d’observations, au moyen desquelles l’homme est supposé être sorti peu à peu d’une prétendue ignorance « primitive », qui ici se trouve simplement reportée un peu plus loin dans le passé qu’on ne l’estime communément. — Le même défaut de toute donnée traditionnelle affecte aussi, bien entendu, la façon dont est envisagée la genèse de la « civilisation alésienne » : la vérité est que toutes choses, aux origines et même encore bien plus tard, avaient un caractère rituel et « sacré » ; il n’y a donc pas lieu de se demander si des influences « religieuses » (mot d’ailleurs bien impropre) ont pu s’exercer sur tel ou tel point particulier, ce qui ne répond qu’à un point de vue par trop moderne, et ce qui a même parfois pour effet de renverser complètement certains rapports. Ainsi, si l’on admet que la désignation des « Champs-Elysées » est en relation avec les noms « alésiens » (ce qui, du reste, semble quelque peu hypothétique), il ne faudrait pas en conclure que le séjour des morts fut conçu sur le modèle des lieux habités près desquels leurs corps étaient enterrés, mais bien plutôt, au contraire, que ces lieux eux-mêmes furent choisis ou disposés en conformité avec les exigences rituelles auxquelles présidait cette conception, et qui comptaient alors certainement beaucoup plus que de simples préoccupations « utilitaires », si même celles-ci pouvaient exister comme telles en des temps où la vie humaine était tout entière régie par la connaissance traditionnelle. D’autre part, il est possible que les « mythes élyséens » aient eu un lien avec des « cultes chthoniens » (et ce que nous avons exposé sur le symbolisme de la caverne expliquerait même leur relation, dans certains cas, avec les « mystères » initiatiques), mais encore conviendrait-il de préciser davantage le sens qu’on attache à cette assertion ; en tout cas, la « Déesse-Mère » était assurément tout autre chose que la « Nature », à moins que par là on ne veuille entendre la Natura naturans, ce qui n’est plus du tout une conception « naturaliste ». Nous devons ajouter qu’une prédominance donnée à la « Déesse-Mère » ne paraît pas pouvoir remonter au delà des débuts du Kali-Yuga, dont elle serait même assez nettement caractéristique ; et ceci permettrait peut-être de « dater » plus exactement la « civilisation alésienne », nous voulons dire de déterminer la période cyclique à laquelle elle doit être rapportée : il s’agit là de quelque chose qui est assurément bien antérieur à l’« histoire » au sens ordinaire de ce mot, mais qui, malgré cela, n’en est pas moins fort éloigné déjà des véritables origines. — Enfin, l’auteur semble très préoccupé d’établir que la « civilisation européenne » a eu son origine en Europe même, en dehors de toute intervention d’influences étrangères et surtout orientales ; mais, à vrai dire, ce n’est pas précisément ainsi que la question devrait se poser. Nous savons que l’origine première de la tradition, et par conséquent de toute « civilisation », fut en réalité hyperboréenne, et non pas orientale ni occidentale ; mais, à l’époque dont il s’agit, il est évident qu’un courant secondaire peut être envisagé comme ayant plus directement donné naissance à cette « civilisation alésienne », et, en fait, divers indices pourraient faire penser surtout, à cet égard, au courant atlantéen, dans la période où il se répandit de l’Occident vers l’Orient après la disparition de l’Atlantide elle-même ; ce n’est là, bien entendu, qu’une simple suggestion, mais qui, tout au moins, ferait aisément rentrer dans le cadre des données traditionnelles tout ce qu’il peut y avoir de vraiment fondé dans les résultats de ces recherches. En tout cas, il n’est pas douteux qu’une question comme celle des « lieux alésiens » ne pourrait être traitée complètement et exactement qu’au seul point de vue de la « géographie sacrée » ; mais il faut bien dire que celle-ci est certainement, parmi les antiques sciences traditionnelles, une de celles dont la reconstitution donnerait lieu actuellement aux plus grandes difficultés, et peut-être même, sur bien des points, à des difficultés tout à fait insurmontables ; et, en présence de certaines énigmes qu’on rencontre dans ce domaine, il est permis de se demander si, même au cours des périodes où aucun cataclysme notable ne s’est produit, la « figure » du monde terrestre n’a pas changé parfois de bien étrange façon.
- St. Kramrisch. — A Survey
of Painting in the Deccan.
The India Society, London.
Ce volume est une histoire de la peinture dans le Deccan depuis l’époque d’Ajantâ jusqu’à nos jours, c’est-à-dire pendant près de deux mille ans, accompagnée de nombreuses planches montrant des exemples caractéristiques des différentes périodes. La partie la plus intéressante, au point de vue où nous nous plaçons ici, est celle où sont exposés les principes de la peinture la plus ancienne, celle du type d’Ajantâ : elle ne vise pas à représenter l’espace tel qu’il est perçu par l’œil, mais bien l’espace tel qu’il est conçu dans le « mental » du peintre ; aussi ne peut-elle être interprétée ni en termes de surface ni en termes de profondeur ; mais les figures et les objets « viennent en avant », en quelque sorte, et prennent leur forme dans ce mouvement même, comme s’ils sortaient d’un « au-delà » indifférencié du monde corporel pour parvenir à leur état de manifestation. La « perspective multiple » sous laquelle les objets sont représentés, la simultanéité des différentes scènes, qui est comme une « perspective multiple » dans le temps, et aussi l’absence d’ombres, sont également des caractères de cet espace mental, par lesquels il se distingue de l’espace sensible. Les considérations sur le rythme et ses différentes modalités dans cette peinture, sur le caractère de mudrâs qu’y ont essentiellement tous les mouvements des figures, sur la valeur symbolique des couleurs, et sur divers autres points encore, que nous ne pouvons songer à résumer, ne sont pas moins dignes d’intérêt ; et les références aux textes traditionnels montrent nettement la base doctrinale et métaphysique sur laquelle repose entièrement une telle conception de l’art.
- Shrî Aurobindo. — The Mother.
Arya Publishing House, Calcutta.
Ce petit livre traite de la divine Shakti et de l’attitude que doivent avoir envers elle ceux qui visent à une réalisation spirituelle ; cette attitude est définie comme un « abandon » total, mais il ne faut pas se méprendre sur le sens qu’il convient d’attacher à ce mot. En effet, il est dit expressément, dès le début, que la collaboration de deux pouvoirs est indispensable, « une aspiration fixe et sans défaillance qui appelle d’en bas, et une suprême Grâce qui répond d’en haut », et, plus loin, que, « tant que la nature inférieure est active (c’est-à-dire, en somme, tant que l’individualité existe comme telle), l’effort personnel du Sâdhaka demeure nécessaire ». Dans ces conditions, il est évident qu’il ne saurait aucunement s’agir d’une attitude de « passivité » comme celle des mystiques, ni, à plus forte raison, d’un « quiétisme » quelconque ; cet « abandon » est bien plutôt comparable, sinon même tout à fait identique au fond, à ce qui est appelé, en termes islamiques, et-tawkîl ala ‘Llah. Le dernier chapitre, particulièrement important et intéressant, expose les principaux aspects de la Shakti et leurs fonctions respectives par rapport au monde manifesté.
- D. V. Fumet. — Notre Sœur la Douleur.
Éditions du Seuil, Paris.
Sous ce titre d’inspiration franciscaine, l’auteur développe une série de réflexions sur l’origine, le rôle et la signification de la douleur ; il part de ce point de vue très juste, et trop oublié aujourd’hui, que toutes choses ont une valeur symbolique, en vertu de laquelle « la création fut comme un graphique de l’Esprit de Dieu, comme un cachet relatif de l’Absolu » ; mais pourquoi craint-il d’être pour cela « accusé de platonisme », comme si ce n’était pas là, au fond, une vue inhérente à toute doctrine traditionnelle sans exception ? Il y aurait sans doute des réserves à faire sur l’interprétation qu’il donne de certains symboles, et qui n’est pas toujours parfaitement sûre : ainsi, par exemple, nous n’avons jamais vu qu’il y ait lieu d’attribuer au cercle un caractère « satanique »… Quant à la question même de la douleur, il semble, si nous comprenons bien la pensée de l’auteur, qu’il s’agisse surtout d’en opérer en quelque sorte la « transmutation » ; cela vaut assurément beaucoup mieux que de la glorifier en elle-même comme on le fait trop souvent en Occident, où, à cet égard comme à tant d’autres, on ne paraît guère se rendre compte des dangers que présente la passivité sous toutes ses formes, car, en définitive, c’est inévitablement à encourager la passivité qu’aboutit pratiquement cette exaltation de la douleur.
- P. Saintyves. — L’Astrologie populaire, étudiée spécialement
dans les doctrines et les traditions relatives à l’influence de la Lune :
Essai sur la méthode dans l’étude du Folklore des opinions et des croyances.
Librairie Émile Nourry, Paris.
On retrouve, dans cet ouvrage posthume, les qualités et les défauts qui sont non seulement ceux de l’auteur, mais aussi, plus généralement, ceux de tous les « folkloristes » : il faut avoir bien soin d’y distinguer, d’une part, le recueil des faits et des documents patiemment et consciencieusement rassemblés, ce qui représente un travail incontestablement valable et utile dans son ordre, et, d’autre part, l’interprétation et l’appréciation qui en sont données conformément à une mentalité essentiellement « profane » et « rationaliste ». Il y a cependant ici quelque chose qui n’est certes pas sans intérêt à notre point de vue : l’auteur a été amené à reconnaître que les soi-disant « opinions populaires » sont en réalité dérivées originairement d’une source « savante » ; nous dirions, plus précisément, qu’elles sont des vestiges d’une ancienne science traditionnelle, peut-être déformée ou incomprise parfois, mais dont elles ont néanmoins conservé certaines données qui, sans de telles « survivances », se seraient complètement perdues dans bien des cas. Seulement, la valeur de cette science traditionnelle elle-même est ici totalement méconnue, parce que son point de vue et ses méthodes n’ont assurément rien de commun avec ceux des sciences modernes, qu’on est convenu de regarder comme les seules qui méritent d’être prises en considération ; on va même jusqu’à faire grief à la science traditionnelle d’être fondée sur des principes et non sur de simples constatations expérimentales, ce qui d’ailleurs, notons-le en passant, devrait couper court à la légende du prétendu « empirisme » des anciens. Ce qui est vraiment curieux, c’est qu’on nie de parti pris l’existence de faits conformes à cette science, comme si cela était incompatible avec son caractère avant tout doctrinal ; que la connaissance ait dégénéré en « croyance » parce qu’elle a cessé d’être comprise, et que, notamment, il y ait des confusions dues à ce que certaines expressions symboliques ont été prises dans un sens grossièrement littéral par des ignorants, cela est bien certain ; mais ce qui ne l’est pas moins, c’est que des « croyances » auxquelles les faits auraient apporté un démenti constant n’auraient pas pu se maintenir indéfiniment à travers les siècles. Il est assez remarquable aussi que tout ce qui se rapporte à l’influence de la Lune ait le don d’exciter particulièrement la fureur des gens qui se vantent d’avoir « l’esprit scientifique », au sens où on l’entend aujourd’hui, et surtout des « vulgarisateurs » (voir par exemple Arago et Flammarion, dont on trouvera dans ce livre des citations bien caractéristiques à cet égard) ; il y a là quelque chose dont on peut s’étonner à première vue, car un tel acharnement contre des choses qui paraissent tout au moins inoffensives n’est guère facile à justifier ; mais n’y aurait-il pas à cela des raisons plus profondes qu’on ne le croirait, et tenant par quelque côté à la « tactique » même de l’esprit antitraditionnel ?