Novembre 1938

Shrî Aurobindo Library, Howrah.

Ce livre, composé d’extraits de lettres écrites par Shrî Aurobindo à ses disciples en réponse à leurs questions, précise la façon dont il envisage la voie et le but du Yoga : pour lui, il s’agit « non seulement de s’élever de l’ignorante conscience mondaine ordinaire à la conscience divine, mais encore de faire descendre le pouvoir supramental de cette divine conscience dans l’ignorance du mental, de la vie et du corps, de les transformer, de manifester le Divin ici même et de créer une vie divine dans la matière ». En somme, cela revient à dire que la réalisation totale de l’être ne comprend pas seulement le « Suprême », mais aussi le « Non-Suprême », les deux aspects du non-manifesté et du manifesté s’y unissant finalement de façon indissoluble, comme ils sont unis dans le Divin. Peut-être l’insistance que met l’auteur à marquer en cela une différence avec « les autres Yogas » risque-t-elle de donner lieu à une interprétation inexacte ; en fait, il n’y a là aucune « nouveauté », car cet enseignement a été de tout temps celui de la tradition hindoue, aussi bien d’ailleurs que des autres traditions (le taçawwuf islamique, notamment, est fort explicite à cet égard). Si cependant le premier point de vue semble généralement plus en évidence que le second dans les exposés du Yoga, il y a à cela plusieurs raisons de divers ordres, que nous examinerons peut-être quelque jour(*) ; qu’il suffise ici de faire remarquer d’abord que l’« ascension » doit nécessairement précéder la « redescente », et ensuite que l’être qui a véritablement réalisé l’« Identité Suprême » peut dès lors, et par là même, « se mouvoir à volonté » dans tous les mondes (ceci excluant, bien entendu, qu’il doive, dans la « redescente », se trouver de nouveau enfermé dans les limitations individuelles). Il ne s’agit donc, en tout cas, que d’une simple question de « modalité », et non pas d’une différence réelle quant au but, ce qui serait proprement inconcevable ; mais il n’est pas inutile de le souligner, trop de gens ayant actuellement tendance à voir des innovations là où il n’y a qu’une expression parfaitement correcte ou une adaptation légitime des doctrines traditionnelles, et à attribuer en cela aux individualités un rôle et une importance qu’elles ne sauraient avoir en aucune façon. Un autre point à noter est celui qui concerne la méthode de réalisation (sâdhana) préconisée par Shrî Aurobindo : elle procède dit-il, « par aspiration, par concentration vers l’intérieur ou vers le haut, par ouverture à l’influence divine » ; c’est là en effet l’essentiel dans tous les cas, et l’on peut seulement se demander si, en paraissant écarter des moyens qui, quel que soit leur caractère « accidentel », n’en constituent pas moins une aide non négligeable, on n’augmente pas les difficultés de cette réalisation, du moins dans la généralité des cas, car bien peu nombreux (et surtout dans les conditions de notre époque) sont ceux à qui la voie la plus directe est immédiatement accessible. On ne doit pas conclure de là que cette voie ne puisse convenir à certains, mais seulement que, à côté d’elle, les autres mârgas conservent toute leur raison d’être pour ceux à la nature et aux aptitudes desquels ils sont plus conformes ; du reste, l’exclusivité sous le rapport de la méthode n’a jamais été dans l’esprit d’aucune tradition, et, assurément, aucun Yogî ne contestera que la voie qu’il a suivie et dans laquelle il guide ses disciples soit en réalité une voie parmi beaucoup d’autres, ce qui, comme nous le disons par ailleurs, n’affecte en rien ni l’unité du but ni celle de la doctrine. Nous ne pouvons insister sur les points de détail, tels que ceux qui se rapportent à la distinction des divers éléments de l’être ; mais nous devons exprimer le regret que la terminologie qui y est adoptée ne soit pas toujours aussi claire qu’on pourrait le souhaiter : il n’y a sans doute aucune objection de principe à élever contre l’emploi de mots tels qu’Overmind et Supermind, par exemple, mais, comme ils ne sont point d’usage courant, ils demanderaient une explication ; et, au fond, la simple indication des termes sanscrits correspondants eût peut-être suffi à remédier à ce défaut.

Arya Publishing House, Calcutta.

Cet ouvrage, composé de la même façon que le précédent, apporte de nombreux éclaircissements sur divers points, notamment sur les difficultés qui peuvent se présenter au cours du travail de réalisation et sur le moyen de les surmonter. Il insiste spécialement sur la nécessité du calme mental (qui ne doit point être confondu avec la « passivité ») pour parvenir à la concentration et ne plus se laisser troubler par les fluctuations superficielles de la conscience ; l’importance de celles-ci, en effet, ne doit pas être exagérée, car « le progrès spirituel ne dépend pas tant des conditions extérieures que de la façon dont nous y réagissons intérieurement ». Ce qui n’est pas moins nécessaire est la « foi » (il s’agit ici, bien entendu, de tout autre chose que d’une simple « croyance », contrairement à ce que pensent trop souvent les Occidentaux), impliquant une adhésion ferme et invariable de l’être tout entier ; de là l’insuffisance de simples théories, qui ne requièrent qu’une adhésion exclusivement mentale. Signalons aussi, parmi les autres questions traitées, celles de la régulation des désirs et du régime de vie à suivre pour obtenir le contrôle de soi-même ; il est à peine besoin de dire que nous ne trouvons là aucune des exagérations qui ont cours à cet égard dans certaines écoles pseudo-initiatiques occidentales, mais, au contraire, une mise en garde contre l’erreur qui consiste à prendre de simples moyens pour une fin. La dernière partie du livre est consacrée à l’examen des différents degrés de la conscience, avec la distinction essentielle du « superconscient » et du « subconscient », qu’ignorent les psychologues, à des aperçus sur le sommeil et les rêves et sur leurs différentes modalités, et sur la maladie et la résistance qui peut y être opposée intérieurement. Il y a, dans cette dernière partie, quelques passages qui ont un rapport si étroit avec ce que nous avons écrit nous-même au sujet du « psychologisme »(**) qu’il ne nous semble pas inutile de les citer un peu longuement : « La psychanalyse de Freud est la dernière chose qu’on devrait associer avec le Yoga ; elle prend une certaine partie, la plus obscure, la plus dangereuse et la plus malsaine de la nature, le subconscient vital inférieur, isole quelques-uns de ses phénomènes les plus morbides, et leur attribue une action hors de toute proportion avec leur véritable rôle dans la nature… Je trouve difficile de prendre ces psychanalystes au sérieux quand ils essaient d’examiner l’expérience spirituelle à la lueur vacillante de leurs flambeaux ; il le faudrait peut-être cependant, car une demi-connaissance peut être un grand obstacle à la manifestation de la vérité. Cette nouvelle psychologie me fait penser à des enfants apprenant un alphabet sommaire et incomplet, confondant avec un air de triomphe leur “a b c” du subconscient et le mystérieux superconscient, et s’imaginant que leur premier livre d’obscurs rudiments est le cœur même de la connaissance réelle. Ils regardent de bas en haut et expliquent les lumières supérieures par les obscurités inférieures ; mais le fondement des choses est en haut et non en bas, dans le superconscient et non dans le subconscient… Il faut connaître le tout avant de pouvoir connaître la partie, et le supérieur avant de pouvoir vraiment comprendre l’inférieur. C’est la promesse d’une plus grande psychologie attendant son heure, et devant laquelle tous ces pauvres tâtonnements disparaîtront et seront réduits à néant ». On ne saurait être plus net, et nous voudrions bien savoir ce que peuvent en penser les partisans des fausses assimilations que nous avons dénoncées à diverses reprises…

Union des Imprimeries, Frameries, Belgique.

C’est la traduction française, qui vient de paraître, du premier des deux volumes dont nous avons parlé ci-dessus ; cette traduction, d’ailleurs approuvée par l’auteur, est très exacte dans son ensemble, et nous ne ferons de réserves que sur un point : le mot mind a été traduit le plus souvent par « esprit », et quelquefois aussi par « intellect », alors que ce n’est en réalité ni l’un ni l’autre, mais bien le « mental » (manas) ; on a du reste jugé utile, en quelques endroits, de l’indiquer en note ; n’eût-il pas été à la fois plus simple et plus satisfaisant de mettre le terme correct et exact dans le texte même ?

Adaptation française de Marie Honegger-Durand ; préface de Jean Herbert (Union des Imprimeries, Frameries, Belgique).

Le titre de ce recueil est expliqué par la première des pensées qui y figurent : « Il existe des chemins qui nous mènent à Dieu par l’amour pur, par l’étude, par les bonnes œuvres, par la contemplation… ; tous ces chemins sont différents, mais le But reste le même ». Le souci d’adaptation à un public occidental ne nous paraît pas exempt de tout inconvénient : pour pouvoir faire en toute sûreté, comme dit M. Jean Herbert, « ce que Râmakrishna lui-même aurait fait s’il avait parlé à des Français », il faudrait avoir atteint le même degré spirituel que Râmakrishna… Aussi y a-t-il parfois quelque peu de vague ou d’inexactitude dans l’expression ; ainsi, pour prendre seulement un exemple typique, pourquoi employer le mot de « tolérance » quand ce dont il s’agit est évidemment la « patience », ce qui est bien différent ? Mais, en dépit de semblables imperfections, ces pensées n’en restent pas moins très dignes d’être méditées par ceux pour qui l’Unité et la Présence Divine sont autre chose que des formules purement verbales. — Au point de vue de la présentation extérieure, nous croyons qu’il aurait peut-être mieux valu faire entrer dans ce volume un peu plus de « substance » (on n’aurait eu assurément que l’embarras du choix), plutôt que de n’inscrire sur chaque page qu’une seule pensée, n’occupât-elle pas plus de deux ou trois lignes…

Entretiens recueillis et publiés par Swamî Brahmananda. Traduction française de Marie Honegger-Durand, Dilip Kumar Roy et Jean Herbert ; préface de Swami Yatiswarananda (Union des Imprimeries, Frameries, Belgique).

Dans ce recueil, le texte a été suivi beaucoup plus fidèlement que dans le précédent, et l’indication d’un assez grand nombre de termes originaux aide aussi à une compréhension plus exacte (en l’absence du mot sâdhana, par exemple, on resterait perplexe devant une expression aussi manifestement inadéquate qu’« exercices de dévotion ») ; on pourra se rendre compte de cette différence en comparant les versions de quelques passages qui se retrouvent dans les deux volumes. En outre, les propos de Râmakrishna qui sont rassemblés ici ont été groupés méthodiquement, par un de ses disciples, suivant les sujets auxquels ils se rapportent ; il est naturellement impossible d’en donner un résumé ou même un aperçu, et mieux vaut conseiller la lecture du livre à tous ceux qu’il peut intéresser. Il ne faut d’ailleurs pas s’arrêter à l’apparente simplicité de la forme, sous laquelle celui qui possède quelques connaissances traditionnelles découvrira souvent des précisions d’un caractère beaucoup plus « technique » que ce qu’y verra le lecteur ordinaire ; mais naturellement, comme dans tout enseignement de cet ordre, chacun saisit ce qu’il peut, suivant la mesure de sa propre compréhension, et, en tout cas, ce n’est jamais sans profit.

Gallimard, Paris.

Ce volume est un recueil d’exemples de l’interprétation psychanalytique des rêves sous leurs divers aspects ; il n’est certes pas de nature à modifier notre appréciation sur ce pseudo-symbolisme, qui risque même trop souvent de devenir du symbolisme inversé. Nous nous sommes déjà suffisamment expliqué là-dessus pour ne pas y insister de nouveau ; nous profiterons seulement de cette occasion pour signaler l’étrange épigraphe mise par Freud en titre de sa Traumbedeutung, qui est, pour les psychanalystes, l’ouvrage fondamental sur ce sujet : Flectere si nequeo superos, Acheronta movebo ; si cette devise n’est pas un véritable appel aux « puissances infernales », nous nous demandons quel sens elle peut bien avoir !

Plon, Paris.

Louis Le Cardonnel, prêtre et poète, eut une existence singulièrement mouvementée et diverse, et sa biographie ne manque pas d’intérêt à d’autres points de vue que celui de la littérature. Les phénomènes psychiques paraissent avoir tenu une assez grande place dans sa vie ; c’était d’ailleurs chez lui, évidemment, la conséquence de facultés toutes naturelles et spontanées ; mais peut-être eut-il, comme tant d’autres, une tendance à leur attribuer une importance quelque peu excessive. Dans un ordre plus intellectuel, son jugement ne semble pas avoir été toujours d’une sûreté parfaite, si bien qu’il est permis de s’étonner du titre de « docteur » que lui donne généreusement son biographe ; nous n’en voulons pour preuve qu’une phrase qui nous concerne directement : il paraît qu’il nous « admirait », mais qu’il nous « voyait avec regret nous égarer dans le panthéisme » ; si réellement il a lu nos ouvrages, pourtant très explicites sur ce point, il faut croire qu’il ne les a guère compris ! Ce n’est d’ailleurs pas tout : de la même phrase, il résulte qu’il nous associait, dans son admiration, jusqu’à des occultistes et des théosophistes, ce qui n’est vraiment pas flatteur pour nous ; voilà un bien étrange « éclectisme », que nous ne saurions certes ni partager ni même approuver à aucun degré, pour de multiples raisons que nos lecteurs connaissent bien, et que, de la part d’un prêtre, nous trouvons même doublement déplorable ; sans doute faut-il voir là, hélas ! encore un « signe des temps »…

Éditions du Symbolisme, Paris.

Ce volume est la réunion d’articles parus précédemment dans le Symbolisme ; nous avons déjà parlé de la plupart de ces articles lors de leur première publication, ce qui nous dispense d’y revenir en détail. Il s’agit de la querelle qui divise la Maçonnerie anglo-saxonne et la Maçonnerie dite « latine », et plus particulièrement française ; l’auteur reproche à la première de n’être pas restée fidèle au « pur Maçonnisme », de sorte que l’accusation d’« irrégularité » qu’elle porte contre la seconde devrait se retourner contre elle. Ce « pur Maçonnisme », pour lui, est, comme on le sait, représenté essentiellement par les Constitutions d’Anderson ; mais c’est précisément là ce qu’il y aurait lieu de contester si l’on voulait placer la question sur son véritable terrain : l’authentique expression du « pur Maçonnisme », ce ne peuvent être que les Old Charges de la Maçonnerie opérative, dont les Constitutions d’Anderson s’écartaient fort. Que la Grande Loge d’Angleterre s’en soit, par la suite, rapprochée dans une certaine mesure, cela ne semble pas douteux ; mais on ne saurait faire grief à quelqu’un de réparer une erreur, fût-ce partiellement et tardivement (que d’ailleurs cette erreur ait été volontaire ou involontaire, ou plutôt en partie l’un et l’autre, peu importe ici). Seulement, la Maçonnerie française, de son côté, n’a fait au contraire qu’accentuer davantage la même erreur ; ainsi, partis du même point, les deux adversaires actuels sont allés toujours en divergeant de plus en plus, ce qui leur rend évidemment bien difficile de s’entendre. Au fond, le seul tort de la Grande Loge d’Angleterre, en la circonstance, est de ne pas reconnaître nettement sa véritable position présente vis-à-vis des Constitutions d’Anderson, ce qui couperait court à toute discussion en faisant tomber l’unique argument qu’on lui oppose avec quelque apparence de fondement ; mais le pourrait-elle sans avouer par là même son propre défaut originel, qui est en fait celui de tout le régime des Grandes Loges, c’est-à-dire de la Maçonnerie spéculative elle-même ? Et cet aveu, si elle s’y résignait quelque jour, devrait logiquement l’amener à envisager une restauration intégrale de l’ancienne tradition opérative ; mais où sont ceux qui actuellement seraient capables d’accomplir une telle restauration ? Ces quelques réflexions, assurément fort éloignées du point de vue de l’auteur du livre qui en est l’occasion, montrent suffisamment toute la difficulté de la question, difficulté qui, en somme, vient surtout de ce qu’aucune des deux parties en présence ne peut dire où est réellement le « pur maçonnisme », soit parce qu’elle l’ignore, soit parce que ce serait se condamner elle-même en même temps que la partie adverse, ou s’obliger à entreprendre une tâche probablement impossible. En tout cas, tant qu’on s’obstinera à ne pas vouloir remonter au delà de 1717 pour retrouver les véritables principes, il est bien certain qu’on ne pourra jamais arriver à une solution satisfaisante ; il resterait d’ailleurs à savoir s’il se trouve quelqu’un qui veuille vraiment y arriver, et, malheureusement, les préoccupations assez étrangères au point de vue initiatique qui se font jour en tout cela permettent d’en douter…

Revue Internationale des Sociétés Secrètes, Paris.

Ce livre est d’un caractère trop « politique » pour qu’il nous soit possible d’en parler longuement, et nous devons nous borner à formuler, à son propos, une remarque d’une portée beaucoup plus générale : c’est que ce qu’on appelle ici l’« orgueil juif » ne nous paraît pas représenter quelque chose d’aussi exceptionnel qu’on veut bien le dire ; au fond, l’attitude des Juifs vis-à-vis des Goyim est-elle bien différente de ce qu’était, par exemple, celle des Grecs vis-à-vis des « Barbares » ? En principe, d’ailleurs, tous les cas de ce genre peuvent très bien s’expliquer par la nécessité, pour éviter tout mélange illégitime entre des formes traditionnelles diverses, de donner fortement aux adhérents de chacune d’elles le sentiment d’une différence entre eux et les autres hommes ; la nature humaine étant ce qu’elle est, cette différence n’est que trop facilement prise pour une supériorité, du moins par le vulgaire qui ne peut en connaître la véritable raison profonde, ce qui amène forcément, chez celui-ci, la dégénérescence de ce sentiment en une sorte d’orgueil ; et il est même compréhensible que cela se produise surtout quand il s’agit d’une collectivité rigoureusement « fermée », comme celle à laquelle est destinée la tradition judaïque… Mais, au fait, pourquoi ne parle-t-on pas de l’« orgueil européen », qui est bien certainement le plus insolent de tous, et qui, lui, ne saurait trouver l’ombre d’une justification ou d’une excuse dans des considérations d’ordre traditionnel ? — Nous ajouterons seulement une observation sur un point de détail : l’auteur croit à tort (et il n’est certes pas le seul !) que le « sceau de Salomon » (appelé aussi « bouclier de David », mais non « sceau de David » comme il le dit) est un symbole spécifiquement juif, alors que, en réalité, il appartient tout autant à l’Islamisme et même à l’hermétisme chrétien qu’au Judaïsme. Il signale, à ce sujet, que, dans les armes de la ville de Privas, trois fleurs de lys auraient été remplacées récemment par « trois étoiles juives (sic) à six branches » ; nous ne savons si le fait est exact, mais, en tout cas, ce dont il est assurément bien loin de se douter et qui rend la chose vraiment amusante, c’est que les deux symboles sont fort près d’être équivalents, étant construits l’un et l’autre, de même encore que le Chrisme, sur un seul et même schéma géométrique, celui de la roue à six rayons ; et cela montre une fois de plus qu’on ferait bien de s’abstenir de toucher à certaines questions quand on ne possède pas tout au moins quelques notions élémentaires de symbolisme !