Mars 1935

— Dans le Rayonnement Intellectuel, signalons les intéressantes études de symbolisme de M. L. Charbonneau-Lassay sur La Cire et sur Le Sphex ou guêpe ichneumon (no de septembre-octobre 1933), sur La Grenouille (nos de novembre-décembre 1933 et de janvier-février 1934), sur L’Araignée et sa toile (no de mars-avril), où est rappelé ce que nous en avons dit ici même à propos du symbolisme du tissage, sur La soif symbolique (no de mai-juin) ; une note sur Le Saint Suaire de Turin (no de septembre-octobre), résumant très exactement l’état actuel de cette question qui a donné lieu à tant de controverses ; enfin, une étude, surtout numismatique, sur La reconnaissance de la Royauté sociale du Christ dans l’ancienne société chrétienne (no de novembre-décembre).

— Dans le Speculative Mason (no de janvier), article sur L’Esprit de la Maçonnerie ; début d’une étude historique sur Les Culdées ; article du C/ A. Bonvous sur La Trinité symbolique, accompagné de la reproduction de figures tirées des nos spéciaux du Voile d’Isis sur le Compagnonnage.

— Dans le Grand Lodge Bulletin d’Iowa, études sur le symbolisme des pierres précieuses (no de décembre) et sur celui du sel (no de janvier).

— Dans le Symbolisme (no de janvier), fantaisie « tarotique » d’Oswald Wirth sur Les perspectives de 1935 ; un article intitulé Vers l’Initiation féminine, par Gertrud Gæffgen, où, en fait d’initiation, il est uniquement question d’une sorte d’éducation se rapportant tout entière à la vie ordinaire et profane ; enfin, de « Diogène Gondeau », des Sondages métaphysiques… d’où toute métaphysique est naturellement absente.

— Une revue anglaise mentionnait dernièrement dans ses comptes rendus l’article de notre collaborateur Jean Reyor sur Jacob Bœhme mystique : or il s’agissait en fait de Jacob Bœhme initié, ce qui est tout juste le contraire ! Précédemment, l’article du même sur John Dee et les sciences traditionnelles y était devenu un article sur John Dee et les sciences occultes, ce qui n’était guère moins extraordinaire ; et nous pourrions en relever encore bien d’autres du même genre, mais il serait cruel d’insister. Exprimons simplement le vœu que cette revue confie ses comptes rendus à un rédacteur qui soit capable de comprendre ce dont il parle… ou qui se donne la peine de le lire !

P. S. — Nous rappellerons encore une fois que tout ce qui touche de près ou de loin à la politique nous est absolument étranger ; et nous désavouons par avance toute conséquence de cet ordre que quiconque prétendrait tirer de nos écrits, dans quelque sens que ce soit. D’autre part, nous devons prier nos correspondants de nous excuser si nous ne pouvons leur répondre régulièrement et dans des délais normaux, l’abondance toujours croissante de notre courrier et la nécessité de consacrer une partie de notre temps à d’autres travaux nous rendant décidément cette tâche tout à fait impossible.