L’ARCHÉOMÈTRE
(suite)(*)
On pourrait dire que ce qui va suivre explique, théoriquement du moins, l’origine et la raison d’être de la diversité des conditions humaines ; bien que ce sujet ne semble pas se rattacher directement à l’étude de l’Archéomètre, il est cependant nécessaire de le traiter ici.
Toutes les traditions s’accordent à enseigner que l’humanité terrestre descend de quatre races primordiales, dont le mélange a formé un grand nombre de races secondaires ; nous laisserons momentanément de côté, pour la reprendre dans la suite, la question de savoir si ces quatre races ont eu une souche commune ou sont entièrement distinctes dans leurs origines(57). Nous rappellerons simplement que leurs traditions respectives ont pour symbole quatre fleuves issus d’une même source principielle, et coulant vers les quatre points cardinaux, le long des flancs d’une montagne sur laquelle repose le Livre de Vie qui contient la Doctrine Sacrée, et quelquefois certains autres symboles sur lesquels nous aurons l’occasion de revenir. On peut dire, en employant une expression biblique, que cette montagne sainte est celle sur laquelle s’est arrêtée, à une époque que nous laissons indéterminée, l’Arche de la Tradition, dans laquelle est contenu le Palladium de l’Empire Synarchique Universel(58).
Nous ne chercherons pas davantage, pour le moment, si ces races sont apparues sur la Terre simultanément ou s’y sont formées successivement, ni quelles sont les régions et les conditions dans lesquelles elles ont pu prendre naissance. Pour en venir plus rapidement au but que nous nous proposons actuellement, nous négligerons beaucoup de détails, que nous pourrons ensuite développer amplement.
Tout ce que nous dirons, c’est que ces quatre races sont distinguées par une couleur qui est attribuée à chacune d’elles, et qui est symbolique en même temps qu’elle se rapporte à la couleur de peau propre à cette race, d’après les différences corporelles déterminées dans les hommes par leurs tempéraments respectifs(59) ; il est donc permis de supposer que, dans bien des cas, les hommes ont dû se grouper d’après leurs affinités plus encore que d’après leurs origines. Tout le monde sait que l’on distingue les races blanche, jaune, noire et rouge, et Fabre d’Olivet a montré, dans son Histoire philosophique du Genre humain (qu’il avait présentée d’abord comme une étude de l’État social de l’Homme), que chaque race a eu à son tour une civilisation prédominante. Il en est résulté naturellement, à diverses reprises, des déplacements des centres des Universités principales ou particulières dans lesquelles se conservaient les traditions. On admet le plus ordinairement que la Métropole Sacrée (symbolisée par la montagne dont nous avons parlé plus haut) est située en Asie depuis le commencement des temps dits historiques, qui coïncide avec la période connue sous le nom de Cycle de Ram(60), période que certains ont appelée l’Âge d’Or, ou encore le Règne de Saturne, nous verrons plus loin pourquoi. À partir de ce centre, la race blanche s’étendait au Nord, la race jaune à l’Orient, la race noire au Midi, et la race rouge à l’Occident(61).
L’Université centrale était toujours située dans une région appartenant à la race dominante, qui donnait à cette région le nom de Terre du Principe, Asiah(62), et celui de Terre Sainte par excellence, ou de Terre Noble, Âryavarta ; de là partaient les instructeurs chargés de donner des lois aux divers peuples suivant les caractères spéciaux de ceux-ci, et aussi des envoyés auxquels étaient confiées d’autres missions(63). Les hommes de la race dominante s’appelaient Âryas, nobles(64), et, dans d’autres langues, Anakim(65) ou Giborim(66), forts, puissants, et on leur donnait un grand nombre d’épithètes différentes(67) ; mais tout ce qui se rapporte à eux ne doit pas être considéré comme se rapportant toujours à la même race, puisque chaque race a dominé dans certains temps ou dans certains pays.
Ainsi, nous ne chercherons point quelle fut la situation géographique de l’Âryavarta à telle ou telle époque(68), mais nous dirons que, indépendamment du partage général de la Terre entre les quatre races, il se forma fréquemment entre celles-ci des sortes d’associations, constituant des sociétés en apparence hétérogènes, mais strictement organisées par une législation qui, à l’origine, interdisait toujours l’union de ces éléments différents, pour des raisons d’ordre et de sélection (s’il est permis d’employer ici une expression aussi moderne). Parfois, c’était toute une nation, comme le peuple hébreu, à qui son législateur, pour les mêmes raisons, interdisait les unions avec les peuples étrangers, et ce peuple se subdivisait lui-même en un certain nombre de tribus nettement séparées(69). Comme chaque race ou chaque tribu formait une classe sociale exerçant une catégorie de fonctions déterminées, de même que, dans un corps vivant, chaque organe exerce sa fonction propre, il est naturel que les hommes, au début de chaque organisation, se soient groupés d’après les affinités de leurs natures individuelles. Peu à peu, les différences entre ces groupements se sont accentuées et fixées, de manière à prendre le caractère de distinctions ethniques, qu’elles n’avaient pas tout d’abord ; c’est là une origine très vraisemblable, sinon pour les races primordiales, du moins pour les races secondaires qui se sont formées ultérieurement(70).
Ceci indique le point de départ ou le principe de l’institution des castes, sur laquelle repose toute société établie synarchiquement, c’est-à-dire en accord avec les règles organiques et harmoniques de notre Univers. La caste (en sanscrit varna) est déterminée pour chaque individu par sa nature propre(71), c’est-à-dire par l’ensemble des qualités potentielles qu’il apporte en naissant (djâtî), et qui passeront en acte dans le cours de son existence terrestre(72). Cette nature particulière, qui est le germe ou la racine de l’individualité actuelle, est elle-même la résultante de deux éléments distincts : d’une part, les affinités du milieu ambiant, dont une grande partie constituent ce qu’on appelle habituellement l’hérédité ; d’autre part, les influences des Forces cosmiques en action sur ce milieu, Forces qu’étudie spécialement l’Astrologie, et qui déterminent en puissance, c’est-à-dire par des tendances, la destinée individuelle, indépendamment de la façon particulière dont celle-ci se réalisera, laquelle relève à la fois de la liberté humaine et des circonstances concomitantes ; d’ailleurs, il faut reconnaître que la liberté, en fait, joue souvent dans les événements un rôle bien faible, sinon tout à fait nul. Pour déterminer la condition de l’individu, on a donc : d’une part, ce qui appartient d’une manière générale à la race ou à la famille (gôtrika, de gôtra, lignée), élément qui, dans les sociétés régulières, se synthétisait dans une épithète collective et ordinairement héréditaire, devenant bientôt un nom familial ; d’autre part, les qualités propres à l’individu (nâmika, de nâma, nom), qui déterminaient le nom spécial qui lui était donné, nom dont l’attribution était toujours accompagnée d’une cérémonie rituélique consacrant l’admission de l’enfant dans la collectivité à laquelle il devait appartenir. L’attribution du nom ne doit pas être confondue, comme elle l’a été plus tard dans les religions exotériques, avec l’initiation ou seconde naissance, lors de laquelle l’individu reçoit un deuxième nom, en même temps qu’il revêt une nouvelle individualité, distincte de son individualité profane(73).
Ceci montre que, si la caste, déterminant la fonction sociale de chacun, est souvent héréditaire en fait, par un effet de la sélection dont nous avons parlé, elle ne l’est pas en principe ni dès l’origine. D’autre part, on doit regarder comme irrégulière toute société où les castes ne sont pas distinctes, défaut d’organisation qui entraîne la destruction de toute hiérarchie véritable, et, par suite, le règne du despotisme, tyrannie d’un seul homme, ou de l’anarchie, tyrannie de la multitude(74).
Il est évident que, dans les sociétés irrégulières, la formation archéométrique et la valeur hiéroglyphique des noms étant ignorées, les règles que nous venons d’indiquer ne sont nullement appliquées dans leur attribution. Si cependant elles le sont parfois en fait, ainsi qu’on le constate par certaines déductions onomantiques, c’est d’une façon purement instinctive et inconsciente(75), tandis que, dans les collectivités régulièrement organisées et hiérarchisées, la caste est déterminée consciemment ; d’où il résulte que, sauf quelques erreurs toujours possibles dans l’application humaine de la Loi, chaque individu occupe dans la société la situation qui convient à sa nature(76).
Ceci étant établi, nous ferons remarquer qu’il doit y avoir normalement quatre castes, d’ailleurs susceptibles de subdivisions plus ou moins nombreuses, et correspondant aux quatre classes principales en lesquelles se divise naturellement la société synarchique(77). C’est précisément ce que nous trouvons dans l’Inde, où les quatre castes sont établies suivant cette division(78) : les Brâhmanes, autorité spirituelle et intellectuelle, sacerdoce et enseignement ; les Kshatriyas, pouvoir royal et administratif, à la fois militaire et judiciaire ; les Vaishyas, pouvoir économique et financier, industrie et commerce(79) ; enfin, les Çoûdras, c’est-à-dire le peuple(80), la masse des paysans, des ouvriers et des serviteurs, dont le travail est nécessaire pour assurer la subsistance matérielle de la collectivité, mais qui ne font pas partie intégrante de l’organisme social, ne participent pas directement à sa vie, et ne sont pas admis à l’initiation, par laquelle les hommes des trois premières castes deviennent deux fois nés (Dwidjas) ; enfin, il faut ajouter à ces quatre castes tous les individus qui, pour des raisons quelconques, se trouvent complètement en dehors de l’organisation sociale régulière.
D’autre part, l’initiation comporte plusieurs degrés, auxquels tous ne peuvent pas parvenir ; la distinction des grands mystères et des petits mystères est trop connue pour qu’il soit besoin d’y insister. Les Vaishyas ne sont admis qu’aux petits mystères, qui s’étendent seulement au domaine individuel ; la Connaissance universelle constitue les grands mystères, réservés aux deux premières castes, et qui, envisagés au point de vue des applications, comprennent l’initiation sacerdotale, celle des Brâhmanes, et l’initiation royale, celle des Kshatriyas(81). La constitution de la société synarchique montre avec évidence la supériorité des fonctions des Brâhmanes sur celles des Kshatriyas, donc la suprématie de l’initiation sacerdotale sur l’initiation royale, suprématie qui est caractéristique de l’organisation théocratique(82). La révolte des Kshatriyas contre l’autorité des Brâhmanes a donné naissance, depuis le début du Kali-Youga, à un grand nombre d’hérésies, dont les principales, dans l’Inde, sont celles des Djainas et des Bauddhas (Bouddhistes) ; les uns et les autres rejettent la Doctrine traditionnelle contenue dans les Livres Sacrés, et les derniers vont même jusqu’à supprimer complètement la distinction des castes, qui, nous ne saurions trop le répéter, est la base et la condition essentielle de toute organisation régulière(83).
Si l’on considère en particulier les attributions des deux premières castes, on voit que la caste sacerdotale a pour emblèmes le bâton augural, signe de l’esprit prophétique(84), et la coupe sacrificielle, signe des fonctions sacerdotales proprement dites(85), tandis que les emblèmes de la caste royale sont l’épée, symbole du pouvoir militaire, et la balance, symbole du pouvoir judiciaire(86). Ajoutons que les fonctions sacerdotales sont rattachées à la sphère de Sani ou Saturne, et les fonctions royales à celle de Brihaspati ou Jupiter pour le pouvoir judiciaire(87), et à celle de Mangala ou Mars pour le pouvoir militaire ; ceci, bien entendu, doit être pris dans un sens purement symbolique.
Nous devons maintenant revenir au fait, posé par nous dès le début, que les hommes sont divisés en quatre races, de même qu’ils sont répartis en quatre castes, et peut-être pour les mêmes raisons, c’est-à-dire par suite des conditions auxquelles sont soumises les individualités terrestres. À tous ceux qui savent ce que fut le Cycle de Ram, il sera facile de comprendre, d’après ce qui précède, que, à cette époque, et à la suite d’événements dont le récit nous entraînerait trop loin de notre sujet, il fut établi dans l’Empire Synarchique Universel une loi assimilant les peuples et tribus de race blanche aux Brâhmanes, ceux de race rouge aux Kshatriyas, ceux de race jaune aux Vaishyas(88), et ceux de race noire aux Çoûdras. Nous pouvons dire tout de suite que ce fut là, dans l’Inde, l’origine des castes telles qu’elles y existent encore aujourd’hui, du moins pour tous ceux qui se rattachent à la Tradition orthodoxe et régulière.
Il en fut sans doute ainsi en principe, sinon en vertu d’une loi expressément formulée dès le début, à partir du moment où, à la suite de la disparition de l’Atlantide(89), la race rouge perdit la suprématie, et où sa tradition, à la réserve de quelques centres particuliers (tels que les Temples de l’Égypte et de l’Étrurie), passa aux mains des Druides Préramites, c’est-à-dire du Sacerdoce de la race blanche. Cependant, la distinction entre les deux races dut s’effacer par suite d’une fusion presque complète, fusion qui ne se produisit d’ailleurs qu’après une lutte dont on retrouve la trace dans l’histoire de Paraçou-Râma(90), mais qui était un fait accompli à l’époque de Ram (Çri-Râma ou Râma-Chandra). C’est donc plutôt symboliquement que la couleur blanche est attribuée à la caste sacerdotale, et la couleur rouge à la caste royale(91) ; d’ailleurs, la race rouge ne représente pas primitivement l’élément guerrier, et elle ne prend ce rôle que par suite de la déchéance de la race noire, que Râma(92) atteignit jusque dans ses derniers refuges (guerre contre Râvana, tyran de Lankâ).
Ajoutons que les deux premières castes, les Brâhmanes et les Kshatriyas, portent en commun la dénomination d’Âryas, qui n’est accordée qu’avec certaines restrictions aux Vaishyas, et qui est toujours refusée aux Çoûdras, aussi bien qu’aux individus sans caste (Chândâlas). Cette dénomination n’est donc pas autre chose qu’une sorte de titre, un qualificatif de certaines catégories sociales ; ce qualificatif finit par correspondre à certains caractères ethniques, par suite des conditions que nous avons définies précédemment, mais l’existence originelle d’une prétendue race âryenne n’est qu’une hypothèse fantaisiste de certains savants modernes(93).
Si nous considérons les fonctions des différentes castes dans la société envisagée comme un organisme, ou plus exactement comme un être vivant, nous voyons que les Brâhmanes constituent la tête, qui correspond dans l’individualité totale à l’esprit ou principe pneumatique(94), les Kshatriyas la poitrine, qui correspond à l’âme ou principe psychique(95), et les Vaishyas le ventre, qui correspond au corps ou principe hylique(96). Ces derniers élaborent le produit du travail purement matériel et mécanique des Çoûdras, de façon à le rendre assimilable à l’organisme social ; pour ce qui est du rôle des deux castes supérieures, on peut dire que celui des Brâhmanes consiste essentiellement dans la contemplation (théorie), et celui des Kshatriyas dans l’action (pratique)(97). C’est pourquoi, en considérant les castes, non plus seulement dans le plan individuel et social, mais, en raison de leur principe même, dans la totalité des états d’être de l’Homme Universel (qui contient en soi toutes les possibilités d’être), on regarde le Brâhmane comme le type et le représentant de la catégorie des êtres immuables, c’est-à-dire supérieurs au changement et à toute activité, et le Kshatriya comme celui des êtres mobiles, c’est-à-dire des êtres qui appartiennent au domaine de l’action(98).
On sait que l’Homme Universel, l’Adam-Kadmôn de la Kabbale, est identique à Adhi-Manou, et que celui-ci, considéré comme manifestation de Brahmâ (ou du Verbe Créateur), est Pradjâpati, le Seigneur des créatures, qu’il contient toutes en principe, et qui sont considérées comme constituant sa descendance(99). Il est donc facile de comprendre la raison pour laquelle, selon le Véda, Pradjâpati engendra le Brâhmane de sa bouche(100), le Kshatriya de son bras, le Vaishya de sa hanche, puisqu’on retrouve ici la correspondance avec la division ternaire du corps, telle que nous venons de l’indiquer ; quant au Çoûdra, il naquit, sous les pieds de Pradjâpati, de la terre, qui est l’élément dans lequel s’élabore la nourriture corporelle.
Il nous reste à parler maintenant de la signification des couleurs qui correspondent aux différentes castes ; mais nous ne donnerons ici sur ce sujet que les indications les plus essentielles, car il nous faudra y revenir dans la suite de notre étude. Tout d’abord, le blanc, couleur synthétique qui contient toutes les autres en puissance, comme l’Unité contient tous les nombres, est la couleur qui symbolise le Principe avant toute manifestation, dans son unité primordiale indifférenciée ; il représente le Père dans la Trinité chrétienne ; il correspond à la lettre אet au centre du cercle dans l’Archéomètre. Sa première manifestation, son affirmation extérieure (sur la circonférence), est le jaune, couleur du Verbe (la Parole sacrée) ou du Fils, qui occupe le sommet du Trigone de la Terre des Vivants : il symbolise la Lumière spirituelle, manifestée au sommet du Mérou sous la forme du Triangle d’or, forme qui est celle du פ watan, la lettre zodiacale correspondante, celle du Capricorne, domicile de Saturne, et porte des migrations ascendantes des âmes (par le pôle Nord)(101), au solstice d’Hiver(102).
C’est pourquoi le blanc est la couleur de l’Autorité spirituelle, la couleur sacrée des centres initiatiques qui conservent la Tradition dans toute son intégrité originelle ; il est donc celle des Brâhmanes, comme il fut celle des Druides à l’époque de Ram(103). Le jaune est la couleur des envoyés du centre principal chez les peuples appartenant à des races autres que celle qui est actuellement dépositaire de la Tradition ; il est aussi la couleur sacrée des centres secondaires que ces envoyés ont établis chez ces peuples(104).
Dans le Trigone de la Terre des Vivants (où l’on pénètre par la naissance initiatique), les deux autres couleurs sont le rouge, couleur du Saint-Esprit, et le bleu, couleur de la Vierge Céleste. Le rouge représente ici le Pouvoir administratif, qui, pour être régulier, doit procéder de l’Autorité spirituelle, comme le Saint-Esprit procède du Père(105) ; il est donc la couleur des Kshatriyas, et il représente l’élément actif(106). Le bleu, d’autre part, représente l’élément plastique, c’est-à-dire, dans ce cas, matériel ; par suite, il est la couleur des Vaishyas(107).
Enfin, le noir, qui n’est que la négation de la lumière, symbolise la caste des Coûdras, celle qui n’existe pas au point de vue spirituel, puisqu’elle ne participe pas à la Tradition, ou, pour employer un autre langage, n’est pas admise dans la Communion des Saints. Ce sont les Hyliques, qui, n’étant point marqués du sceau de l’initiation, seront jetés dans les Ténèbres Extérieures, selon l’Évangile, tandis que ceux qui ont reçu la Parole sacrée, ayant été baptisés d’eau et d’esprit (c’est-à-dire étant parvenus à l’état de Psychiques, puis à celui de Pneumatiques), pénétreront dans le Royaume des Cieux, où, comme il est dit dans l’Apocalypse, « ils se tiendront devant le Trône de l’Agneau, avec qui ils vivront et régneront dans les siècles des siècles ».
(À suivre.)