Juillet 1936
- Albert Lantoine. — Histoire de la Franc-Maçonnerie française : La Franc-Maçonnerie dans l’État.
Émile Nourry, Paris.
Ce livre fait suite à un premier volume intitulé La Franc-Maçonnerie chez elle, paru il y a une dizaine d’années, mais il peut aussi fort bien se lire séparément. L’auteur, en y étudiant les rapports qu’a eus la Maçonnerie avec les divers gouvernements qui se sont succédé en France depuis Louis XV jusqu’à la Troisième République, fait preuve d’une remarquable impartialité ; et cette qualité est d’autant plus louable qu’elle se rencontre plus rarement quand il s’agit d’un pareil sujet, qui n’est généralement traité qu’avec un parti pris fortement accentué dans un sens ou dans l’autre. Aussi lui arrivera-t-il sans doute de déplaire à la fois à la plupart des Maçons et à leurs adversaires, par exemple lorsqu’il démolit la légende qui veut que la Maçonnerie ait joué un rôle considérable dans la préparation de la Révolution, car, chose curieuse, cette légende, qui doit sa naissance à des écrivains antimaçonniques tels que l’abbé Barruel, a fini par être adoptée, beaucoup plus tard, par les Maçons eux-mêmes. À ce propos, il est à remarquer que, parmi les personnages du xviiie siècle qui sont communément regardés comme ayant été rattachés à la Maçonnerie, il en est beaucoup pour lesquels il n’y a pas le moindre indice sérieux qu’ils l’aient jamais été réellement ; c’est le cas, entre autres, de la très grande majorité des Encyclopédistes. Où l’auteur se départ un peu de son attitude impartiale, à ce qu’il nous semble, c’est quand il parle de ce qu’il appelle la « responsabilité des hauts grades » à l’origine de la légende susdite ; il le fait à la façon de quelqu’un qui ne paraît pas penser qu’il puisse y avoir dans ces grades quelque sens plus ou moins profond, à tel point qu’il va jusqu’à les qualifier de « jeux sans importance », mais « d’une maladresse insigne », ce qui est une vue bien « profane » ; et pourquoi, tout au moins, ne relève-t-il pas l’énorme fantaisie des interprétations de mots hébraïques figurant dans un fragment de rituel reproduit (p. 152) d’après un adversaire ? Ceci se rattache d’ailleurs à une critique plus générale que nous pourrions formuler à l’égard de cet ouvrage : c’est qu’on y sent parfois percer une tendance à traiter trop légèrement tout ce qui touche au symbolisme et au rituel ; mais, en raison du sujet même, ce défaut n’est pas très apparent, et, en somme, il n’enlève rien au mérite et à l’intérêt très réels que présente un tel travail au point de vue proprement historique, qui est bien celui où l’auteur a entendu se placer.
- André Lebey. — La Vérité sur la Franc-Maçonnerie par des
documents, avec le Secret du Temple.
Éditions Eugène Figuière, Paris.
Ce livre est un recueil de discours prononcés au Grand Chapitre du Grand-Orient de France ; et l’auteur, en les réunissant ainsi simplement sans y ajouter aucun commentaire, s’est proposé de montrer ce que sont les travaux des hauts grades, et de rectifier par là même les idées fausses que le public se fait généralement à ce sujet. Nous ne pouvons songer ici à résumer ni même à énumérer toutes les questions d’ordre divers qui y sont abordées ; signalons seulement, parmi celles que l’auteur propose à l’étude des Ateliers des hauts grades comme particulièrement importantes, celle des rapports de l’Orient et de l’Occident, sur laquelle il développe des considérations intéressantes, bien qu’on puisse regretter qu’une connaissance trop indirecte de l’Orient lui fasse accorder un peu trop d’importance à certaines vues occidentales contestables, comme celles de Spengler et de Keyserling par exemple, ou aux déclarations de quelques Orientaux beaucoup moins « représentatifs » qu’il ne paraît le croire. Ajoutons à ce propos que l’idée d’une entente entre les différentes civilisations basée sur la constitution d’un « nouvel humanisme », étendu fort au delà des étroites limites de la seule « culture gréco-latine », tout en étant assurément très louable, apparaîtra toujours comme tout à fait insuffisante au point de vue oriental, comme tout ce qui ne fait appel qu’à des éléments d’ordre purement « humain ». — Le dernier chapitre, Le Secret du Temple, rappelle à l’attention des Maçons, aujourd’hui trop oublieux de ces choses, les liens, certainement plus qu’« idéaux » quoi que certains puissent en dire, qui les rattachent aux Templiers ; ce n’est qu’une esquisse historique assez rapide, mais néanmoins très digne d’intérêt. Il ne paraît pas douteux que, comme le dit l’auteur, et bien qu’il ait pu y avoir encore autre chose dont cela même n’était qu’une conséquence, les Templiers aient possédé un « grand secret de réconciliation » entre le Judaïsme, le Christianisme et l’Islamisme ; comme nous l’avons déjà dit nous-même en une autre occasion, ne buvaient-ils pas le même « vin » que les Kabbalistes et les Soufis, et Boccace, leur héritier en tant que « Fidèle d’Amour », ne fait-il pas affirmer par Melchissédec que la vérité des trois religions est indiscernable… parce qu’elles ne sont qu’une en leur essence profonde ?
- Emmanuel Malynski et Léon de Poncins. — La Guerre occulte.
Gabriel Beauchesne, Paris.
Ici comme dans les précédents ouvrages de M. Léon de Poncins dont nous avons eu déjà l’occasion de parler(*), il y a, pour tout ce qui se rapporte à la critique du monde moderne, beaucoup de considérations très justes ; les auteurs, qui dénoncent avec raison des erreurs communes comme celle qui consiste à croire que les révolutions sont des « mouvements spontanés », sont de ceux qui pensent que la déviation moderne, dont ils étudient plus spécialement les étapes au cours du xixe siècle, doit nécessairement répondre à un « plan » bien arrêté, et conscient tout au moins chez ceux qui dirigent cette « guerre occulte » contre tout ce qui présente un caractère traditionnel, intellectuellement ou socialement. Seulement, quand il s’agit de rechercher des « responsabilités » nous avons bien des réserves à faire ; la chose n’est d’ailleurs pas si simple ni si facile, il faut bien le reconnaître, puisque, par définition même, ce dont il s’agit ne se montre pas au dehors, et que les pseudo-dirigeants apparents n’en sont que des instruments plus ou moins inconscients. En tout cas, il y a ici une tendance à exagérer considérablement le rôle attribué aux Juifs, jusqu’à supposer que ce sont eux seuls qui en définitive mènent le monde, et sans faire à leur sujet certaines distinctions nécessaires ; comment ne s’aperçoit-on pas, par exemple, que ceux qui prennent une part active à certains événements ne sont que des Juifs entièrement détachés de leur propre tradition, et qui, comme il arrive toujours en pareil cas, n’ont guère gardé que les défauts de leur race et les mauvais côtés de sa mentalité particulière ? Il y a pourtant des passages (notamment pp. 105-110) qui touchent d’assez près à certaines vérités concernant la « contre-initiation » : il est tout à fait exact qu’il ne s’agit pas là d’« intérêts » quelconques, qui ne peuvent servir qu’à mouvoir de vulgaires instruments, mais d’une « foi » qui constitue « un mystère métapsychique insondable pour l’intelligence même élevée de l’homme ordinaire » ; et il ne l’est pas moins qu’« il y a un courant de satanisme dans l’histoire »… Mais ce courant n’est pas seulement dirigé contre le Christianisme (et c’est peut-être cette façon trop restreinte d’envisager les choses qui est la cause de bien des « erreurs d’optique ») ; il l’est aussi, exactement au même titre, contre toute tradition, qu’elle soit d’Orient ou d’Occident, et sans en excepter le Judaïsme. Quant à la Maçonnerie, nous étonnerons peut-être beaucoup les auteurs si nous disons que l’infiltration des idées modernes, au détriment de l’esprit initiatique, en a fait, non point un des agents de la « conspiration », mais au contraire une de ses premières victimes ; et cependant, en réfléchissant à certains efforts actuels de « démocratisation » du Catholicisme lui-même, qui ne leur ont certainement pas échappé, ils devraient pouvoir arriver, par analogie, à comprendre ce que nous entendons par là… Et oserons-nous ajouter qu’une certaine volonté d’égarer les recherches, en suscitant et en entretenant diverses « hantises » (peu importe que ce soit celle de la Maçonnerie, des Juifs, des Jésuites, du « péril jaune », ou quelque autre encore), fait précisément aussi partie intégrante du « plan » qu’ils se proposent de dénoncer, et que les « dessous » réels de certaines équipées antimaçonniques sont tout particulièrement instructifs à cet égard ? Nous ne savons que trop bien que, en insistant là-dessus, on risque fort de n’être agréable à personne, de quelque côté que ce soit ; mais est-ce là une raison suffisante pour ne point dire la vérité ?
- Hari Prasad Shastri. — Meditation,
its theory and practice.
The Shanti-Sadan Publishing Committee, London.
Ce petit livre contient un exposé assez simple, mais néanmoins exact dans son ensemble, de ce que sont la concentration et la méditation, et de la façon dont on peut s’y exercer progressivement. L’auteur fait d’ailleurs remarquer très justement que la méditation n’est point un but en elle-même, mais seulement une méthode pour atteindre la Connaissance, qui, au fond, n’est elle-même pas autre chose que la « réalisation du Soi ». Il insiste aussi avec beaucoup de raison sur la nécessité de l’enseignement traditionnel ; mais un peu plus de précision eût été souhaitable ici, car bien des lecteurs pourront croire qu’il suffit de se rattacher « idéalement » à une tradition, fût-ce simplement en en étudiant les enseignements dans des livres, alors qu’il n’en est rien et qu’il faut que le rattachement soit direct et effectif. Dans le même ordre d’idées, nous noterons encore une autre lacune : il est très vrai que les mantras ne sont valables que s’ils sont prononcés dans la langue sacrée de la tradition à laquelle ils appartiennent, et non pas traduits en un autre langage quelconque ; mais pourquoi ne pas avertir que, en outre, ils ne peuvent avoir leur pleine efficacité que s’ils ont été communiqués par une transmission régulière et selon les rites prescrits traditionnellement ? Peut-être est-ce pour ne pas trop risquer de décourager les Occidentaux, pour qui cette condition ne saurait être remplie ; nous pensons cependant, quant à nous, qu’il vaut encore mieux les prévenir de la limitation des résultats qu’ils peuvent normalement espérer que de les exposer à éprouver par la suite de plus fâcheuses déceptions.
- Ananda K. Coomaraswamy. — Elements
of Buddhist Iconography.
Harvard University Press, Cambridge, Massachusetts.
Cet important ouvrage contient l’interprétation des principaux symboles employés par le Bouddhisme, mais qui, en fait, lui sont bien antérieurs et sont en réalité d’origine vêdique, car, comme le dit très justement l’auteur, « le Bouddhisme dans l’Inde représente un développement hétérodoxe, tout ce qui est métaphysiquement correct dans son ontologie et son symbolisme étant dérivé de la tradition primordiale ». Les symboles qui ont été appliqués au Bouddha sont principalement ceux de l’Agni vêdique, et cela non pas plus ou moins tardivement, mais, au contraire, dès l’époque où on ne le représentait pas encore sous la forme humaine. Ceux de ces symboles qui sont plus spécialement étudiés ici (et dont les planches reproduisent une série d’exemples très significatifs) sont : l’arbre, qui est, comme dans toutes les traditions, l’« Arbre de Vie » ou l’« Arbre du Monde » ; le vajra, avec son double sens de « foudre » et de « diamant », ce dernier répondant aux idées d’indivisibilité et d’immutabilité ; le lotus, représentant le « terrain » ou le « support » de la manifestation ; la roue, qui, aussi bien comme « roue de la Loi » que comme « roue cosmique », représente l’opération des principes dans la manifestation. L’auteur insiste sur le rapport très étroit que ces divers symboles présentent avec la conception de l’« Axe du Monde », et d’où il résulte que les localisations géographiques elles-mêmes, dans la légende bouddhique, sont au fond purement analogiques. Il aborde en outre un grand nombre d’autres points fort intéressants, comme la similitude du symbole du vajra avec le trishûla, la signification des empreintes de pieds représentant les « traces » du principe dans le monde manifesté, le pilier de feu comme symbole « axial » équivalent à celui de l’arbre, le symbolisme du chariot et celui du trône, etc. Ce simple aperçu suffira, pensons-nous, à montrer que la portée de ce travail dépasse grandement celle d’une étude sur le Bouddhisme ; la considération particulière de celui-ci, ainsi que le dit l’auteur, n’est à proprement parler qu’un « accident » ; et c’est bien du symbolisme traditionnel, dans son sens vraiment universel, qu’il s’agit surtout en réalité. Ajoutons que ces considérations sont de nature à modifier singulièrement l’idée « rationaliste » que les Occidentaux se font du « Bouddhisme primitif », qui peut-être était au contraire moins complètement hétérodoxe que certains de ses dérivés ultérieurs ; s’il y a eu « dégénérescence » quelque part, ne serait-ce pas précisément dans le sens inverse de celui que supposent les préjugés des orientalistes et leur naturelle sympathie de « modernes » pour tout ce qui s’affirme comme antitraditionnel ?
- Jean Marquès-Rivière. — Le Bouddhisme au Thibet.
Éditions Baudinière, Paris.
La première partie de cet ouvrage est un exposé des idées fondamentales du Bouddhisme en général, et plus particulièrement du Mahâyâna ; la seconde traite de la forme spéciale revêtue par le Bouddhisme thibétain ou Lamaïsme. L’auteur rectifie très justement certaines idées erronées qui ont cours en Occident, notamment au sujet du « Tantrisme », et aussi en ce qui concerne les interprétations « réincarnationnistes » ; il n’admet pas non plus la conception qui prétend faire du Mahâyâna un « Bouddhisme corrompu », ce qui implique, dit-il, « une méconnaissance totale des doctrines de l’Orient et de leur valeur propre ». Son livre vaut donc certainement mieux, à bien des égards, que les habituels travaux « orientalistes » ; et nous devons signaler, parmi les plus intéressants, les chapitres consacrés à la méditation, au symbolisme de la « roue de la vie » et à la « science du vide ». Cependant, tout n’est pas parfaitement clair, et il arrive même qu’on retombe parfois sur quelques-unes des confusions courantes : le Bouddhisme n’est point « religieux » au sens occidental de ce mot, et ce dont il s’agit n’a certes rien à voir avec le « mysticisme » ; c’est d’ailleurs pourquoi il y a là une initiation et une méthode, évidemment incompatibles avec tout « mysticisme », et dont l’auteur ne semble comprendre au fond ni le caractère ni la portée. Peut-être cela est-il dû en partie précisément à cette confusion, et en partie aussi à l’exagération de l’importance des « phénomènes » et du « développement psychique », qui ne sont que des choses bien secondaires, encore qu’elles ne supposent pas uniquement « une connaissance fort avancée de la physiologie humaine » ; mais, pourtant, ce défaut de perspective ne suffit pas à expliquer qu’on puisse aller jusqu’à parler d’une « conception toute mécaniste et matérialiste » là où la notion même de « matière » est absente, ou à qualifier de « purement humain » ce qui, au contraire, implique essentiellement l’intervention d’éléments « supra-humains » ; il y a là une ignorance de la vraie nature des « influences spirituelles » dont il est permis de s’étonner ! Mais la vérité est que les assertions que nous venons de citer se rattachent à un ensemble de réflexions « tendancieuses » qui, chose curieuse, ne paraissent pas faire corps avec le reste de l’ouvrage, car elles se trouvent presque invariablement comme ajoutées à la fin des chapitres, et dont certaines témoignent de préoccupations « apologétiques », voire même « missionnaires », d’un ordre assez bas ; alors, ne pourrait-on pas légitimement se demander si cette ignorance ne serait pas « voulue » dans une certaine mesure ? En tout cas, il est fort regrettable qu’un ouvrage qui a par ailleurs de très réels mérites soit ainsi défiguré par l’intrusion d’un esprit que nous préférons ne pas qualifier autrement que comme une des formes du « prosélytisme » occidental, bien qu’un terme encore plus sévère lui soit peut-être mieux approprié…
- Marcel Bulard. — Le Scorpion, symbole du peuple juif dans
l’art religieux des xive, xve, xvie siècles.
E. de Boccard, Paris.
L’auteur, parti de l’examen de peintures de la chapelle Saint-Sébastien de Lanslevillard, en Savoie, a rassemblé tous les documents similaires qu’il a pu découvrir, et il en fait une étude très détaillée, accompagnée de nombreuses reproductions. Il s’agit de figurations du scorpion, soit, sur l’étendard porté par la Synagogue personnifiée, soit plus fréquemment, dans la représentation de certaines scènes de la Passion ; dans ce dernier cas, l’étendard au scorpion est généralement associé à des étendards portant d’autres emblèmes et surtout les lettres S P Q R, manifestement pour indiquer à la fois la participation des Juifs et celle des Romains ; chose assez curieuse et qui semble avoir échappé à l’auteur, on pourrait remarquer aussi que ces mêmes lettres, disposées dans un autre ordre (S Q R P), évoquent phonétiquement le nom même du scorpion. Quant à l’interprétation de ce symbole, l’auteur, s’appuyant sur les « Bestiaires », ainsi que sur la poésie dramatique de la fin du moyen âge, montre qu’il signifie surtout fausseté et perfidie ; il remarque d’ailleurs, ce qui est tout à fait juste, que, à l’époque dont il s’agit, le symbolisme, de « dogmatique » qu’il était précédemment, était devenu principalement « moral », ce qui revient en somme à dire qu’il était bien près de dégénérer en simple « allégorie », conséquence directe et inévitable de l’affaiblissement de l’esprit traditionnel. Quoi qu’il en soit, nous pensons cependant que, originairement tout au moins, il a dû y avoir là autre chose encore, peut-être une allusion au signe zodiacal du Scorpion, auquel est attachée l’idée de la mort ; nous pouvons d’ailleurs noter à ce propos que, sans une telle allusion, le passage même de l’Évangile où le scorpion est mis en opposition avec l’œuf (Saint Luc, XI, 11–12) demeure parfaitement incompréhensible. Un autre point intéressant et énigmatique est l’attribution de symboles communs, notamment le scorpion et le basilic, à la Synagogue et à la Dialectique ; ici, les explications envisagées, telles que la réputation d’habileté dialectique qu’avaient les Juifs, nous paraissent vraiment bien insuffisantes pour rendre compte d’une telle association ; et nous ne pouvons nous empêcher de penser à une tradition d’après laquelle les œuvres d’Aristote, considéré comme le maître de la Dialectique, renfermeraient un sens caché qui ne pourra être pénétré et appliqué que par l’Antéchrist, lequel, d’autre part, est dit devoir être de descendance juive ; ne semble-t-il pas qu’il pourrait y avoir quelque chose à chercher de ce côté ?